Pourquoi j’ai créé ma marque de vêtements écoresponsables ?
Revenir au cœur : le besoin de sens dans la mode
Il y a quelques années, j’étais styliste pour plusieurs maisons parisiennes. Mon quotidien était fait de voyages, de tendances à anticiper, de silhouettes à dessiner à un rythme effréné. J’étais profondément immergée dans l’univers de la mode — une passion de toujours — et pourtant, quelque chose en moi commençait à se fissurer.
Ce monde qui m’avait tant fait rêver me semblait soudain vide de sens. Derrière l’esthétique, les paillettes, les vitrines séduisantes, je voyais de plus en plus les rouages d’un système qui s’essoufflait. Un système qui poussait à consommer toujours plus, au détriment de l’humain, de la planète, et de notre propre bien-être. Une industrie de l’habillement devenue trop polluante, trop rapide, trop déconnectée.
Alors j’ai décidé de revenir à l’essentiel. De créer une mode qui honore la vie, les corps, le temps. Une mode éthique, éco-responsable, porteuse de beauté, de conscience et de respect. Une alternative au prêt-à-porter conventionnel : plus douce, plus humaine, plus écologique. C’est ainsi qu’est née Svetlana K, une marque engagée et intime, fruit d’un éveil profond.
Le déclic : de la passion à la prise de conscience
Une industrie polluante vue de l’intérieur
Pendant plusieurs années, j’ai voyagé à travers l’Asie pour suivre la production des vêtements que je dessinais. Ces voyages, loin des podiums, ont bouleversé mon regard. J’ai découvert des matières pauvres, des textiles saturés de produits chimiques, des fibres synthétiques polluantes, des teintures agressives, des finitions décevantes, et surtout, des conditions de travail inacceptables. Derrière chaque pièce fabriquée, je voyais des visages marqués, des gestes répétés à la chaîne, des rythmes inhumains.
De l’addiction à la mode au vide intérieur
En parallèle, ma vie personnelle baignait dans une surconsommation que je ne remettais pas encore en question. J’étais une vraie passionnée de mode — parfois même une collectionneuse compulsive. Mon armoire débordait. J’achetais souvent, je testais, je renouvelais. Mais un jour, le déclic est arrivé.
Ce jour-là, j’ai senti toute la futilité de ce fonctionnement. J’ai compris que ce que je portais n’était pas neutre. Qu’un vêtement raconte une histoire — et que celle que je véhiculais ne me ressemblait plus.
Côté professionnel, la dissonance s’accentuait. En tant que styliste, je devais imaginer sans cesse de nouvelles collections. Le rythme des saisons imposait de repartir à zéro tous les six mois. Et à force de courir après les tendances, j’ai fini par me perdre. Je ne trouvais plus de plaisir à créer pour créer, simplement pour inciter à consommer encore.
Un retour à l’essentiel, une nouvelle façon de créer
Alors j’ai arrêté. J’ai vidé mes placards. J’ai gardé quelques essentiels, ceux que je portais vraiment. Et j’ai recommencé à dessiner. Mais cette fois, en partant du cœur. J’ai imaginé un vestiaire réduit, mais juste. Un dressing éthique pensé pour durer, traverser les années, et accompagner les femmes avec douceur, féminité et élégance. Un vestiaire aligné avec mes valeurs, mes rêves, et une vision plus humaine de la mode.
Fast fashion : pourquoi j’ai dit non à ce modèle ?
Lorsque l’on plonge dans les coulisses de l’industrie textile, il devient difficile de fermer les yeux. À force d’observer le système de l’intérieur, j’ai compris que la fast fashion n’était pas simplement une question de rythme ou de style. C’était un modèle destructeur.
Un modèle destructeur pour l’humain et la planète
Des vêtements produits en masse, à bas prix, au détriment de la qualité. Des matières synthétiques, issues du pétrole, qui polluent nos océans et nos peaux, alors qu’il existe aujourd’hui des matières écologiques comme le coton biologique certifié GOTS ou la viscose Ecovero. Des fibres naturelles oubliées au profit de textiles bon marché. Des fibres synthétiques comme le polyester, issues de ressources non renouvelables, souvent teintes avec des teintures polluantes nocives pour l’environnement. Des tissus fabriqués sans considération pour les impacts environnementaux, ni pour les labels garantissant des pratiques respectueuses. Des procédés de teinture non contrôlés, fortement émetteurs de substances toxiques, qui finissent parfois dans les rivières locales. Des ouvriers, souvent des femmes, exploités, sous-payés, parfois même mis en danger. Et cette injonction constante à l’achat, comme si se renouveler passait forcément par consommer toujours plus.
Plus je prenais du recul, plus cette course me paraissait absurde.
Une mode qui déconnecte de soi et des autres
La fast fashion déconnecte. Elle déconnecte les femmes de leur corps, en les poussant à s’adapter à des coupes pensées pour plaire aux tendances plutôt qu’à elles-mêmes. Elle déconnecte les créateurs de leur intuition, en les pressant à produire sans répit. Elle déconnecte les marques de leur responsabilité.
Moi, je rêvais d’autre chose. Je rêvais d’un système où chaque pièce aurait un sens. Où le vêtement serait un lien, et non un leurre. Où l’élégance ne serait pas synonyme d’excès, mais de justesse.
Dire non pour dire oui à l’essentiel
Créer Svetlana K, c’était ma façon de dire non. Non à la surproduction. Non au gaspillage. Non à la pression de suivre un calendrier qui n’a plus rien de naturel. Et surtout : oui à la beauté qui dure, à la transparence, à l’éthique. Oui à une mode durable, respectueuse, circulaire. Une mode écolo, tournée vers l’environnement, l’économie circulaire et le commerce équitable.
Vers une mode durable : créer autrement
Après avoir dit non à un système, il fallait inventer un autre chemin. Un chemin plus lent, plus conscient. Une mode qui respecte le vivant à chaque étape de sa création.
Une question simple pour une mode plus consciente
J’ai commencé par me poser une question simple : Et si je ne créais que ce que j’aimerais porter moi-même pendant des années ?
Pas pour suivre une tendance. Pas pour remplir un catalogue. Mais pour incarner une vision du beau : naturel, poétique, durable.
Une esthétique poétique et minimaliste
Chaque pièce Svetlana K est née de cette intention. Un vestiaire essentiel, pensé pour accompagner les femmes dans leurs journées réelles — pas dans une vitrine. Des coupes élégantes mais confortables. Des matières naturelles, recyclées ou certifiées, choisies pour leur toucher, leur impact environnemental et leur tenue dans le temps : comme le coton bio GOTS, la viscose, la viscose EcoVero, le cupro, le lin ou la laine mohair française. Et surtout, une confection responsable en petites séries dans un atelier parisien à taille humaine, où l’on prend encore le temps de faire bien. Un soin tout particulier est apporté au choix des fibres textiles, avec une attention à leur recyclabilité, à la traçabilité des filières, à la qualité des teintures végétales, et au respect des procédés de tissage et de lavage. Le lin, le chanvre ou le coton biologique sont privilégiés pour leurs qualités écologiques, leur respirabilité et leur faible besoin en eau ou en pesticides.
Mais au-delà des pièces, c’est un rapport au vêtement que je voulais transformer. Redonner de la valeur aux choses. Sortir de l’automatisme de consommation. Faire de chaque achat un geste d’alignement, une façon de se reconnecter à soi.
Car une mode plus juste, ce n’est pas seulement une question d’éthique. C’est une question d’émotion. De présence. De conscience. C’est croire qu’un vêtement peut être à la fois beau, responsable, féminin et profondément intime.
Choisir des matières responsables et éthiques
Des fibres naturelles, recyclées et certifiées
Chaque pièce Svetlana K est née d’une intention précise : créer des vêtements durables, beaux et respectueux de l’environnement. Pour cela, le choix des matières est essentiel. Je privilégie des fibres naturelles comme le coton biologique certifié GOTS, le lin, le cupro, la viscose EcoVero ou la laine mohair d’origine française. Ces tissus ont un faible impact environnemental, nécessitent moins de pesticides, moins d’eau et sont doux pour la peau.
Je m’intéresse également aux matières recyclées, issues de chutes de production ou de filières circulaires. Le recyclage textile reste un levier clé pour limiter les déchets, prolonger la durée de vie des fibres, et réduire la dépendance aux ressources vierges.
Une fabrication en atelier, humaine et locale
Toutes les pièces sont fabriquées en petites séries, dans un atelier parisien à taille humaine. C’est un choix conscient : cela me permet de limiter la surproduction, de garantir des conditions de travail respectueuses et de valoriser le savoir-faire artisanal local. Dans cet atelier, chaque étape compte : coupe, montage, finitions — parfois même à la main. On y prend encore le temps de bien faire, sans céder à la vitesse de l’industrie classique.
Coton GOTS, cupro, viscose EcoVero, mohair : des choix éco-responsables
Au fil des collections, j’affine ma sélection de fibres textiles pour qu’elles soient toujours plus écologiques et éthiques. Le coton bio, cultivé sans ou avec très peu d’intrants chimiques, est une excellente alternative aux matières synthétiques. La viscose EcoVero, issue de pâte de bois certifiée et transformée dans des conditions contrôlées, est également une de mes matières phares pour sa douceur, sa légèreté et son faible impact.
Quant à la laine mohair française, elle est issue d’un élevage raisonné et filée en Italie : une matière d’exception que je choisis pour sa chaleur, sa finesse et sa durabilité. Les teintures utilisées sont sélectionnées avec attention pour leur faible toxicité, certaines étant végétales ou sans produits polluants.
Mon objectif est clair : proposer des vêtements à la fois féminins, durables et respectueux, jusque dans la fibre. En choisissant ces textiles, je veux montrer qu’une autre voie est possible, à la croisée de l’exigence esthétique et de la responsabilité environnementale.
Redonner du sens à notre garde-robe
Un rapport plus intime et conscient au vêtement
Au-delà des matières, c’est un rapport au vêtement que je voulais profondément transformer. En créant Svetlana K, mon intention n’était pas seulement de proposer une alternative au prêt-à-porter traditionnel, mais d’inviter à une autre manière de s’habiller, plus consciente, plus ancrée, plus respectueuse.
Il ne s’agit plus d’acheter par automatisme, mais de choisir en connaissance de cause. De faire de chaque achat un geste d’alignement avec ses valeurs, avec son rythme, avec sa propre sensibilité. Car nos vêtements nous touchent chaque jour, ils nous accompagnent, nous enveloppent, nous soutiennent.
Une garde-robe choisie, pas subie
Je rêve d’un dressing où chaque pièce a du sens. Un vestiaire que l’on compose avec lenteur et intention, en prenant le temps de se demander : « Est-ce que ce vêtement me ressemble ? Est-ce qu’il va durer ? Est-ce qu’il me soutient vraiment ? »
Sortir de la logique des tendances pour revenir à une forme de cohérence intérieure. Se libérer de la pression de devoir toujours se renouveler pour enfin habiter ses vêtements — au lieu de simplement les porter.
Le vêtement comme prolongement de soi
Une mode plus juste, ce n’est pas seulement une question d’éthique ou d’écologie : c’est une question d’émotion, de présence, de respect de soi. C’est croire qu’un vêtement peut être à la fois féminin, responsable et profondément intime.
Je suis convaincue que nos habits peuvent nous aider à nous relier à nous-mêmes, à exprimer qui nous sommes, à nous sentir belles, vraies, et ancrées — sans artifice.
Svetlana K : une marque née d’un engagement personnel
Une aventure qui transforme et relie
Depuis ce jour, cette aventure m’a transformée. Elle m’a appris la patience, la résilience, l’humilité. Elle m’a aussi offert de magnifiques rencontres : des femmes qui m’écrivent pour me dire qu’elles se sentent elles-mêmes dans mes vêtements. Qu’elles se redécouvrent. Qu’elles se sentent plus belles, sans artifices.
Et ça, pour moi, c’est la plus belle des victoires.
Bien sûr, tout n’est pas simple. Entre les choix de production, les défis financiers, les hésitations… il y a eu des hauts et des bas. Mais chaque message sincère, chaque commande, chaque mot d’encouragement est une lumière.
Je continue à croire qu’une autre mode est possible — même à petite échelle. Et je poursuis cette mission avec un mélange de passion et de réalisme :
- en affinant mes pièces pour qu’elles soient toujours plus essentielles,
- en imaginant de nouveaux formats comme des guides d’accompagnement pour le dressing,
- en explorant des collaborations avec des créatrices engagées,
- et surtout, en gardant cette exigence d’alignement intérieur.
Une mode plus juste est une mode vivante
Car une mode plus juste, ce n’est pas seulement une question d’éthique.
C’est une question d’émotion. De présence. De conscience.
C’est croire qu’un vêtement peut être à la fois beau, responsable, féminin et profondément intime.
Une invitation à s’habiller avec conscience
Un espace pour se reconnecter à soi
Si j’ai créé Svetlana K, ce n’est pas pour faire une marque de plus.
C’est pour créer un espace. Un souffle.
Un endroit où la mode retrouve son sens. Où l’on peut s’habiller avec douceur, fierté, conscience.
Chaque pièce que je dessine est une réponse à ce que j’aurais aimé trouver plus tôt :
des vêtements qui respectent, qui réconfortent, qui révèlent.
Des vêtements qui ne crient pas, mais qui parlent juste.
Alors si toi aussi tu ressens cet appel vers une garde-robe plus alignée,
si tu veux t’entourer de pièces qui durent, qui t’élèvent et t’ancrent à la fois,
je t’invite à découvrir l’univers de Svetlana K : peut-être que, toi aussi, tu y reconnaîtras un peu de toi.
Parce qu’au fond, la beauté n’est pas un caprice.
C’est une façon de se rappeler qui l’on est.
Et ce que l’on mérite.
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